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Découvrez les parcours professionnels des élèves ayant intégrés le monde du travail après leurs formations à Mode Estah.



 

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Illustration par Valentine Baumard

Mélissande Fond,

Styliste chez Opullence Paris


J’ai commencé par un Baccalauréat Arts Appliqués, j’ai poursuivi avec un BTS Design de produit, broderie puis j’ai effectué une formation de modéliste d’un an pour pouvoir intégrer Mode Estah.

Je me suis orientée dans le secteur de la mode parce que j’adorais dessiner des silhouettes, je faisais attention à ma façon de m’habiller, grâce à la broderie, je pouvais produire de jolies choses, mais je ne savais pas comment créer les vêtements de base.



Si je voulais créer ma marque, il fallait que j’apprenne les différentes techniques pour pouvoir être autonome par la suite. L’une de mes professeures connaissait Mode Estah, j’ai vraiment été accompagnée, et écoutée, c’est pour cela que j’ai choisi cette école plutôt qu’une autre.


Mon alternance chez Mode Estah m’a aidée à trouver mon poste actuel de styliste, car je suis restée en CDI dans la même entreprise, j’ai réussi à y gravir les échelons.


Aujourd’hui, je m’occupe de créer les collections, de les dessiner, d’effectuer les rendez-vous tissus. Nous créons la collection de A à Z, en fonction des envies et des tendances actuelles. Beaucoup de dessins et toutes les fiches techniques sont faits à la main, et non en digital.

Pour ce qui est des impressions, nous faisons appel à des entreprises extérieures.


Ce que j’aime dans mon métier, c’est la liberté dans la création, j’ai une équipe très à l’écoute, c’est familial et à échelle humaine, c’est agréable.


À long terme, j’aimerai avoir ma propre entreprise, une marque simple, mais qui s’engage pour la planète, mais pour le moment j’apprends encore. Pour être styliste, il faut être vraiment motivé, il ne faut pas lâcher et s’investir totalement.

La mode, c’est souvent une passion, quand on aime ça, il faut se lancer à fond !




Laurence Ngouyombo Mondija,

Créateur de Benjamin Saint Paul



Illustration par Valentine Baumard

Olivia Baudin,

Co-fondatrice de Jane & Co


J’ai 27 ans et j’ai créé Jane & Co il y a un peu plus d’un an et demi avec ma sœur.

J’ai obtenu un Baccalauréat STD2A puis un BTS à LISAA Nantes, j’ai passé deux années à l’IFM, et j’ai effectué un stage chez Oscar et Valentine où j’étais styliste.


Lorsque j’ai intégré Mode Estah, j’ai commencé par un stage où je créais des motifs pour plusieurs marques, puis j’ai poursuivi avec une alternance, raison qui m’a fait choisir cette école.



Jane & Co était mon projet de fin d’année. Au départ, nous souhaitions créer une marque de prêt-à-porter. Adeptes de foulards, nous avons remarqué qu’il y avait toujours un côté moins coloré, nous voulions innover et avons eu l’idée de les doubler pour qu’ils soient réversibles.

J’ai été très soutenue par mes professeurs et j’ai apprécié l’approche “réelle” de Mode Estah par rapport à l’entrepreneuriat. Les cours de business plan étaient très importants, j’étais novice.


Quand on crée une marque avec des produits, on ne se rémunère pas pendant trois ans, il faut tout réinvestir dans la société, financer les stocks, les événements et la communication.

Beaucoup rêvent de créer une marque, mais il faut anticiper.


Pour les designs, je m’inspire de tout ce que je vois, je m'écoute beaucoup, c’est vraiment mon univers, je m’adapte aussi aux avis des clientes.

On envoie des produits aux influenceuses, soit elles parlent de nous sur les réseaux sociaux, soit pas du tout, mais c’est ce qui fonctionne le mieux.


Nous avons été contactées par les Galeries Lafayette d’Angers et nous développons dans d’autres entités du groupe, nous sommes toujours présentes, les clientes l’apprécient. Sans compter la publicité sur Facebook et Instagram, notre principal levier. Les photos et vidéos les plus likées sont celles où ma sœur et moi apparaissons.


Chaque jour, nous prenons des décisions, sans savoir si ce sont les bonnes. Nous avons fait des erreurs, avec les fournisseurs, ou les boutiques, mais c’est normal.


Nos objectifs, grandir, encore et encore, optimiser notre site internet et créer de nouvelles collaborations. Si vous voulez vous voulez entreprendre, il faut le faire par passion, pour les bonnes raisons, pas sur un coup de tête !




Savanah Frainet

Technicienne produit chez Sweet Pants




Illustration par Valentine Baumard

Romane Glaziou,

Gestionnaire de collection chez CWF


J’ai 25 ans et suis originaire de Bretagne. La mode, c’est toute ma vie !

Enfant, nous allions dans des vide-greniers, j’aimais fouiller, toucher les matières.

J’ai commencé par un Baccalauréat littéraire, puis j’ai poursuivi par une licence d’art plastique et par un BTS Métiers de la Mode et du Vêtement à Brest.

Finalement, c’est le modélisme qui m’a vraiment plu, parce qu’on est obligé de réfléchir au patronage, au système de mesure, à l’assemblage.



Lorsque j’ai intégré Mode Estah, l’école m’a positionnée sur différents postes, j’ai été acceptée chez Aigle en alternance, en tant qu’assistante modéliste.


Je travaillais sur tous types de produits, des pantalons jusqu'aux pièces à manches étanches. J’y ai travaillé pendant deux ans et j’ai obtenu mon diplôme de modéliste.

L’alternance c’est top, parce que tu es directement dans le bain, ce n’est pas uniquement de la théorie, tu es clairement prêt.e pour intégrer le monde professionnel.


Avec l’expérience, j'ai pris beaucoup de recul, grâce aux responsabilités qui m’ont été confiées j’ai gagné en maturité.


Cette expérience m’a aidée à trouver mon poste actuel au sein du groupe CWF, spécialisé dans l’enfant, je suis aujourd’hui gestionnaire de collection, fusion des métiers de développeuse produit, modéliste et technicienne produit, je suis multitâches !


Mes missions ? Tout d’abord, je vérifie mes mails, s’il y a des colis, je contacte la styliste et la cheffe de produit. Au démarrage d’une collection, j’effectue du sourcing matières et fournitures auprès des fournisseurs qui se trouvent principalement en Inde ou en Chine. Je reçois les prototypes, je m’occupe des essayages et du suivi de collection.


S’il y a des lancements, je réceptionne les fiches techniques des stylistes, crée les dossiers techniques à envoyer aux fournisseurs pour qu’ils nous envoient le prototype.


Mon conseil pour un.e étudiant.e qui voudrait devenir modéliste ?

Visitez un maximum de boutiques, observez les tissus, les différentes façons de monter un vêtement, étudiez-le en détail.


Par la suite, j’aimerai créer ma marque dans le prêt-à-porter haut de gamme, faire de l’upcycling. Et peut-être devenir freelance !



Propos recueillis par Agathe Beller et Alexandre Bourgeois.


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